Aujourd'hui,
départ pour l'île à vache avec plusieurs petits camarades
résidants à Port-au-Prince qui veulent profiter de la présence
d'Ataram dans un paradis accessible. Le réveil est difficile;
la tentative de départ de la première voiture plus encore
car un pneu est crevé, tout comme... la roue de secours bien sûr
! Quatorze coups de fil, six aller-retours, quelques heures et quelques
litres de sueur plus loin; premier départ.
Les résidants
"permanents" partent avec Philippe profiter au maximum de leur week-end
déjà entamé. Eric et Pierre sont abandonnés
dans Port-au-Prince avec mission de faire des provisions pour le week-end
et la suite du voyage d'Ataram et de pêcher un nouveau Philippe,
nommé Coicou, qui arrive à l'aéroport revoir le pays
où son père est né. Nos aventuriers des temps
modernes s'acquitteront avec brio de leur mission; sans se perdre dans
le labyrinthe Port-au-Prinçois. Le trajet est négocié
en version "rallye", laissant juste le temps à Philippe d'admirer
cette partie du pays qu'il connaît mal. Nous rejoignons la
première équipe avant qu'elle n'ait traversé vers
l'île; et c'est tous ensemble que nous débarquons sur Ataram
qui nous a attendu sagement sur la bouée prêtée par
Didier.
La soirée
à un goût - agréable - de déjà
vu : festin de roi, ambiance très conviviale. Nous sommes
nombreux ce jour là; outre notre petite bande, Port Morgan reçoit
un bateau suisse occupé par deux couples sympathiques et cultivés,
dont le propriétaire, qui a conçu, dessiné et constuit
son bateau, a réalisé un engin bourré de solutions
originales. Trois "experts" français effectuant une mission
d'inspection pour le ministère du tourisme inspectent attentivement
le dîner. Jacques est là aussi. On mange trop, on veille
tard...