L'électronique d'Ataram
La centrale de navigation
Le GPS
Le tableau électrique
l'ordinateur
Le radar
La Radio(BLU)
Le téléphone satellite
La centrale de navigation
 
Il s'agit des cinq boitiers alignés dans le cokpit. 

1. Le répétiteur du GPS,  
2. Le répétiteur de la girouette : qui nous indique en permanence la direction du vent grâçe à la girouette placée au sommet du mât, 

3. Le loch : nous indique la vitesse d'Ataram.  Le boitier est relié à une petite roulette située sur la coque sous la ligne de flottaison.  Plus le bateau va vite plus le roulette tourne rapidement.  L'inconvénient de ce système est que la vitesse de la roulette est influencée par le courant.  Si le bateau avance contre le courant, la roulette tournera exagérément vite, et indiquera une vitesse surévaluée.  Inversément, lorsque qu'Ataram avance avec le courant, les indications données par le loch sont pessimistes, 
4. Le profondimètre : nous indique la profondeur qu'il y a sous le bateau, par le biais d'une sonde placée sous la coque qui envoie des ultrasons vers le fond.  Ceux-ci vont rebondir sur les fonds marins.  Connaissant le vitesse de propagation des ultrasons et le temps qu'ils mettent pour revenir à la sonde, il est facile de calculer la distance, c'est à dire la profondeur qu'il y a sous la coque,
5. Le VMG (velocity make good) : Cet appareil nous indique le meilleur cap à suivre, principalement lorsque le vent souffle en provenance de notre destination.  En effet, dans cette hypothèse il faut tirer des bords pour remonter le vent.  La question se pose alors de savoir s'il est préférable de naviguer presque face au vent (au prés serré), afin de parcourir un minimum de distance, (mais le bateau avance lentement) ou si, au contraire, il est préférable de "s'éloigner" du vent pour faire avancer le bateau plus vite (mais la distance à parcourir est alors plus importante). 

Grâçe à la girouette et au loch, le VMG connaît à tout moment la vitesse du bateau et son cap par rapport au vent et est à même de calculer le meilleur compromis, ni trop près du vent (car la bateau n'avance plus assez vite) ni trop loin (trop de distance à parcourir).  Il l'exprime en vitesse du bateau sur le cap au vent, que l'on appelle le "gain au vent".  Au barreur d'obtenir le meilleur chiffre. 

Notre centrale de navigation est une Autohelm 
 
 

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Le GPS
 

Le GPS (Global positioning system) nous permet de nous situer de manière extrèmement précise où que nous nous trouvions (la marge d'erreur des indications données est d'environ 100 m), en nous indiquant notre longitude et notre latitude. 
L'appareil que vous voyez sur la photo est relié à une antenne qui reçoit perpétuellement des signaux d'une constellation de satellites en orbite autour de la terre.  Ce sont ces signaux qui "informent" le GPS de sa position.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT :  
Chaque satellite émet en permanence son code de reconnaissance et sa position.  Le récepteur GPS capte le message et calcule le temps (avec une précision de l'ordre du millionième de seconde) que ce message met pour lui parvenir.  Connaissant le temps et la vitesse de propagation du signal (la vitesse est celle de la lumière) émis par le satellite, il est facile de calculer la distance qui le sépare du récepteur.  Cette opération, répétée simultanément sur au moins trois satellites suffit à donner un point géographique en deux dimensions (longitude et latitude). Il en faut quatre pour avoir l'altitude en plus.En plus de nous donner notre position, le GPS nous fournit bon nombres d'informations utiles : 
1. Etant donné qu'il calcule perpétuellement notre position, il et à même d'évaluer notre évolution et donc notre vitesse réelle, contrairement à notre loch, dont les indications de vitesse sont influencées par l'éventuelle présence de courant, 
2. Il est possible de programmer les coordonnées (longitude et latitude de "way points", points fixes, comme par exemple un port, une île, ou un chenal, et de connaître la distance qui nous sépare de ce point ainsi que le cap à suivre. Outre le boitier qui se trouve à la table à carte, nous avons un "répétiteur" dans le cokpit.  Il s'agit simplement d'un cadran qui indique, répète, les indications du GPS pour le barreur. 
Enfin, en cas de panne, nous disposons d'un GPS de secours portable.  Il fonctionne sur piles et dispose d'une antenne intégrée. 
 

C'est un MLR, Valsat 02

 
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Le tableau électrique
 
Le tableau électrique regroupe la plupart des interrupteurs du bateau. 
C'est là que nous allumons entre autre les feux de mât, de navigation, la centrale de navigation ou encore les pompes électriques nécessaires à vider de temps à autre les fonds. On trouve en outre sur le panneau électrique les jauges de niveau d'eau et de l'état des batteries. 
 
 
 
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L'ordinateur
 
C'est un peu l'âme de notre site.  Celui que nous avions embarqué dans les Antilles nous a lâché un peu avant notre arrivée à Panama (la photo vous montre l'écran en phase de survie, grâce à une réparation de fortune).  Nous avons dû attendre Tahiti pour recevoir le second.  Ce sont tous les deux des ordinateurs portables, dont on se sert généralement assis à la table à carte.  Lorsqu'Ataram nous secoue trop, on le range précautionneusement dans une valise antichocs.   Tous deux nous ont été fourni à des prix bradés par Toshiba Belgique grâce à la gentille Nathalie.
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Le radar
 
Le radar nous permet de visualiser sur un écran les obstacles qui nous entourent (autre bateau, relief terrestre ...)Il ne "voit" pas beaucoup plus loin que l'oeil humain mais a l'avantage de voir ce que l'oeil ne peut voir la nuit et dans les conditions de visibilité médiocres. 
L'écran, relié à l'émetteur installé à mi hauteur du mât, est installé à la table à carte, 

PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT : 

Le principe est simple, c'est celui de l'écho.  Le radar envoie des impulsions électromagnétiques qui se propagent dans l'air.  Si une impulsion rencontre un obstacle, elle est réfléchie, revient sur le récepteur, se concrétise par un écho (point de couleur) sur l'écran, indiquant à l'utilisateur la présence d'un obstacle.  Sachant que les implusions émises par le radar se déplacent à la vitesse 300.000 km par seconde, il est facile, en mesurant le temps écoulé entre l'émission de l'impulsion et sa réception, d'obtenir la distance de l'obstacle.  Comme l'antenne tourne sur 360° l'écran radar reproduit l'environnement du bateau. 

Notre radar est un Apelco AR 16

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La Radio(BLU)
Cette radio, que nous avons installée à Tahiti nous permet de recevoir et d'émettre dans une très large gamme d'onde.  C'est grâçe à elle que nous pouvons recevoir des bulletins météo à peu près partout dans le monde et que nous pouvons dialoguer avec d'autres voiliers, naviguant parfois à des milliers de Km de nous. 
Elle nous donne entre autre la possibilité de lancer un message de détresse sur une fréquence de détresse internationale en cas de problème majeur. 
C'est une Kenwood TS-570 D
 
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Le téléphone satellite
 
 
Grâçe à lui (et notre provider, SAIT Radio Holland, merci Serge !), nous pouvons téléphoner ou envoyer des E-Mails à peu près où que nous soyons (Certaines zone du globe, telles que le milieu du Pacifique et les zones proches des pôles ne sont pas couverte par les satellites qui transmettent nos informations). 
Le gros carré gris que vous voyez sur la photo est l'antenne de notre téléphone, que nous positionnons à l'extérieur à chaque utilisation. 

C'est un Thrane and thrane.