Journées du 25 et 26 aôut : Papeete (encore !)
 
 
On râle auprès du chantier, qui râle auprès du mécano avec lequel il a sous-traité.  Il passera cet après-midi.  Ras-le-bol d’attendre sans rien faire : Eric démonte tout, et trouve ce qui est sans doute la source du problème : le safran est plus bas qu’il ne le devrait.  Les vis qui permettent de retenir la mèche du safran ne sont pas conséquent pas engagée dans leur logement.  Comment trois vis simplement serrées sur un axe rond en acier pourraient-elles le retenir ?  La mèche à dû descendre,  et tout le mécanisme avec elle.  La clavette a du tomber dans le mouvement.  Il ne reste qu’à tout remonter, nous-mêmes, ce qui paraît nettement plus sûr.  Le patron du mécano, vient lui-même, son mécano est en vacance.  Reconnaissant ses torts, il observe le mécanisme remonté, propose une amélioration : souder un talon à la clavette pour qu’elle ne descende plus.  Bonne idée, qu'on le charge de réaliser.  On le charge aussi de notre guindeau, dont Philippe triture la partie électrique depuis ce matin.  Il nous doit bien ça (le patron, pas Philippe) !   

Quand on récupère la clavette, le talon a été soudé à l’envers : on est maudits ou ils sont carrément branques ?  Enragé, Eric va faire refaire la pièce, ce qui est fait en cinq minutes (avait-il l'air à ce poiont dangereux ?)  Par contre, le guindeau ne pourra pas être réparé avant que l’on reparte.  Soit, on repartira avec la partie mécanique du guindeau que l’on espère manier manuellement. Ce qu’on avait pas prévu c'est qu'une fois dépourvu de sa partie électrique, il se viderait de toute son huile.  Nous sommes donc maintenant confronté à une chaîne totalement huileuse sur laquelle nous n'avons aucune prise ferme, et que nous devons actionner à la main de A à Z car finalement le guindeau n'est pa "divisible", il ne fonctionne que complet.  

Les parents de Phil sont arrivés cette nuit.  De nouveaux, père Noël est là ! Notre quatrième Noël de l’année, j’en connais qui vont commencer à être jaloux : on récupère tout ce que l’on avait cassé : caméra, répétiteur GPS, etc, et même plus ! Phil et ses parents vont aller attendre la fin de nos préparatifs au Club Med de Moorea.  

Dans la journée du 26, nos préparatifs sont interrompus par deux rencontres joyeuses : d’abord Michel de Hemptinne (belge) et Charlotte (mi française, mi-belge), voyageant sur Berani II.  Michel est un aventurier d'âge mûr qui a notamment organisé des raids en Zodiac (de Reykiavik  à Bergen en Norvège, et toute la Méditerranée).  Tout ça pour quitter une Belgique (et un milieu, Michel ?) qui semblait l’ennuyer.  Le couple en est à son deuxième tour du monde.  Notre rencontre, brève mais intense se clôt sur la promesse de se revoir, et de communiquer par radio. 

Et deux heures plus tard, qui passe sur le quai ?  Peppino ! Il viendra avec Lucia et Blu prendre un petit apéro sur Ataram.  Nous organisons des retrouvailles à Huanine, où nous comptons aller après Bora Bora.