Le
temps s’est amélioré, on va « redescendre » en
voyant quelque chose. Plus sympa. La dernière des quatres
écluses s’ouvre sur le Pacifique… Le mélange d’eau douce
du lac et d’eau salée provoque des remous plus importants.
On passe sous le pont des Amériques, et on va prendre une bouée
au Balboa yacht Club. Devant nous, le Grand Océan…
Pendant la descente,
on a appelé la station de contrôle du canal pour savoir si
Ataram passait bien demain. On nous a répondu que l’on nous
avait cherché ce matin, avec un jour d’avance, parce qu’il y avait
de la place libre. Comme on ne nous a pas trouvé, on ne peut
plus passer demain non plus. Incrédule mais résigné,
nous apprécions le bon coté de la chose : on aura le temps
de préparer Ataram. Mais il faudra nous battre pour passer
le surlendemain.
Après
une pizza chez Bernard, ami de Claude qui vit à Panama (et qui nous
avait trouvé la solution de secours pour nos papiers manquants),
nous repartons en bus vers Colòn, dans un omnibus, dans lequel de
la musique assourdissante sort de baffles situé…sous nos sièges.
Ataram va bien,
il n’a pas bougé. On retrouve nos petites couchettes