Départ
vers 9 heures pour la Martinique.
Le vent à
forci, il y a 6 beaufort établi. La mer surtout s'est creusée,
conséquence d'une dépression qui se trouve à l'Est-Nort-Est
de la Martinique. Des creux de 2m50 avec houle assez rapprochée
nous accueillent à la sortie de la baie.
La traversée
de quatre heures est des plus rafraîchissante. Au près (ben
tiens !) dans une mer formée, Ataram se comporte bien, mais on se
prend de belles vagues.
A 13H00, devant
le chenal du Marin, le moteur refuse de démarrer. Bonne réaction
de nos mousses, on continue à embouquer le chenal à la voile
pendant que Pierre-mécanique-Germeau diagnostique que...le coupe-circuit
de la batterie moteur est fermé ! Petit coup d'interrupteur et hop,
moteur. 10 minutes plus tard, Ataram est apponté.
Une moitié
des mousses disparaît aujourd'hui, l'autre demain.
L'équipage
d'Ataram va se retrouver seul, et pouvoir se consacrer mieux à vous,
amis lecteurs...
Nous voulons
aussi adopter un autre rythme que cette course-vacance, mal adaptée
au projet que nous avons. Malheureusement, ce ne sera pas avant le passage
de Panama, pour plusieurs raisons : tout d'abord, une nouvelle fournée
de visiteurs nous attend dans 5 jours à Saint Martin. Ensuite, ce
sera la ruée vers Panama parce que nous avons appris que le 1er
mai les panaméens reprennent le contrôle total du Canal, et
qu'ils comptent augmenter les droits de passage de manière inquiétante
pour notre budget... Il faudrait donc passer avant. Mais il paraît
aussi que la file est longue...