Journées du 11 Au 16 aôut : Rangiroa, Tuamotu
 
  

On prend quand même le temps d’une visite à Avatoru, pour se rendre compte que si Rangi est connu dans le monde entier, il n’est pas vraiment envahi par le tourisme.  

Le lendemain, on déménage.  On longe l’atoll pendant quelques milles.  Nos visiteurs, eux, on choisit de se déplacrer à pied, seraient-ils dégoûtés ?  Finalement on mouille près de l’autre passe pratiquable par les bateaux : Tiputa.  C’est le mouillage de rêve : eau cristalline, palmier, sable et coraux, et hôtel de grand luxe dont les bungalows sur pilotis n’arrivent pas vraiment à gâcher le paysage.  Ce coup-ci, on est vraiment en vacances !  Planche à voile, plongée avec le club juste en face du bateau.  Le pied.  Pour tous, les plus belles plongées de leur vie sous-marine (les niveaux à bord vont de débutant absolu à dive master, mais le bilan est unanime).  Bancs de requins, de raies léopards, requins marteaux, énormes napoléons, et même visite de dauphins sous l’eau ( ce qui est beaucoup plus rares que leurs visites aux bateaux, avec l’étrave desquelles ils aiment jouer).  Tout cela aux alentours des passes, dont les courants puissants semblent attirer cette faune (logique :le courant charrie des micro-organismes dont se nourrissent les plus petits poissons, que des plus gros bouffent, jusqu’au requins.  Les dauphins aiment de plus jouer dans les vagues de la passe, on les a vu surfer à plusieurs reprises).   

On va profiter de ce petit paradis jusqu’au jour où il sera temps de partir pour Fakarava, ce qui dépend des nouvelles de Claude et Margot.  Claude a subi une petite intervention chirugicale à Papeete, et partira dès qu’il sera remis. Le matin du 16 août, un petit Romanée (voilier en acier très en vogue dans les années 70) vient mouillé près de nous : c’est Gilles, avec sa copine Valérie, et sa fille Aurélia.  Il n’est jamais arrivé à Faka non plus.  Il s’est dérouté sur Apataki, où il a passé une semaine.  Ce soir, bouffe avec eux.  Gilles nous fait pleurer de rire avec ses histoires de voile racontée a la mode de Gascogne.  Ce sont d’ailleurs souvent les histoires de Valérie, voileuse émérite, qui a fait notamment une mini-transat (la plus dingue des courses de solitaire, l’Altantique en voilier de 6m50).  Gilles est son compagnon-équipier-préparateur-réparateur.   Ils nous promettent bien du plaisir pour aller à Faka, et nous annoncent un courant de 2 nœuds dans le nez, en plus du vent et de la mer !