Journées du 12 au 18 juillet : Papeete (Tahiti)
 
 
Dimanche, lever de bonne heure, petit déjeuner pâtissier et, une fois rassasié : coupe du monde !  Ben oui, Phil a gagné, on est là pour la finale, et tant qu’à faire, aucun de nous ne va gâcher son plaisir : un match France-Brésil suivi sur écran géant à la mairie de Papeete, ça ne se rate pas !  L’ambiance, d’abord calme, vire à l’hystérie au rythme des buts français.  On a l’air un peu suspects, ne hurlant pas assez fort !  3-0, la journée va être folle…Dès 10h30, les expatriés footbalistes, et les autres, envahissent les bars, ça va durer presque 24 heures.  Spectacle un peu plus surréaliste au soleil (revenu) de Papeete que sous la lune des champs élysées.  On est champion, on est champion ; il est vraiment, il est vraiment, il est vraiment phénoménal, tralalala la la tra lala….De moins en moins précis, les chants de victoire s’égrènent toute la journée et toute la nuit sous l’œil souvent amusé des tahitiens.  

Lundi, le réveil à l’air difficile pour beaucoup.  Heureusement, les shipchandlers sont ouverts, et la course aux pièces peut recommencer pour les ataramiens.  Comme d’habitude, sauf que l’on est un peu assommé par les prix, 3 à 4 fois l’Europe, et que le matos à réparer est vraiment varié : un frigo, un groupe électrogène, un winch, peut-être des voiles ; il nous faut aussi du matos en plus pour les canaux de Patagonie etc…  La journée, course dans tous les sens, sauf quand Claude nous piège ou inversément pour un petit apéro, digestif ou autre.   

Mardi, congé pour cause de fête nationale.  Pour certains, comme en France métropolitaine, la fête aura duré trois jours (et trois nuits).   

Mercredi, reprise de nos activités frénétiques.  Si nos journées ressemblent à celles de beaucoup d’escales à magasin, nos soirées sont consacrées aux fêtes du Heiva : des concours de chants et de danses, qui ont lieu tous les soirs pendant un mois, jusqu'au 26 juillet. Le soir, surtout les danses du Heiva.  Les Vahinés existent, on les a vues ! On ne peut malheureusement pas dire « rencontrées », ou alors brièvement.  On n’a toujours pas compris comment leur parler (ceci s’étend peut-être à toute la gent féminine, depuis le temps que l’on a plus parlé à une inconnue)... Mais elles sont … vraiment ! Sans doute les plus belles filles du monde, issue du mélange Polynésien + européen + asiatique.  Voilà qui nous récompense de nos dures journées…  

Jeudi et vendredi, incursion dans l’intérieur du pays, loin des magasins nautiques : ascension de l’Aoraï, deuxième sommet de l’île, qui culmine à plus de deux mille mètres.  Quand même bien crevant pour des petits gros qui vivent au niveau de l’eau depuis six mois et accomplissent au mieux une ou deux longueurs de bateaux par jours.   

Le temps de s’en remettre,  Caroll est là !  Maman noël nous rapporte un ordinateur, et un nouveau téléphone ! On va pouvoir recommuniquer !