Journée du 16 mai 98 :  Vers les Galapagos
 
Dès l’aube, au boulot pour réparer les dégâts d’hier : Phil répare le taud, Eric grée la deuxième grand-voile.  On nettoie la plaie de Piet : ça n’est pas du travail de chirurgie esthétique, mais avec le sourcil, ça devrait aller.  La mer nous balance encore ; le vent ne revient que par à-coup, pour une demi-heure, une heure parfois.  Frustrant.  Et où mettre la limite d’utilisation du moteur ?  On décide finalement de se passer de moteur cette nuit.  Après bouffer, on s’offre le silence, position « parking », au milieu de nulle part.  Deux oiseaux se sont réfugiés sur notre carcasse flottante.