Dès
l’aube, au boulot pour réparer les dégâts d’hier :
Phil répare le taud, Eric grée la deuxième grand-voile.
On nettoie la plaie de Piet : ça n’est pas du travail de chirurgie
esthétique, mais avec le sourcil, ça devrait aller.
La mer nous balance encore ; le vent ne revient que par à-coup,
pour une demi-heure, une heure parfois. Frustrant. Et où
mettre la limite d’utilisation du moteur ? On décide finalement
de se passer de moteur cette nuit. Après bouffer, on s’offre
le silence, position « parking », au milieu de nulle part.
Deux oiseaux se sont réfugiés sur notre carcasse flottante.
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