Journées du 18 au 31 mars 1999 : Buenos Aires la belle
 
Nous avions faim de ville, soif de cafés, de bar, de cinés, de gens, de spectacles, de mouvements… Buenos Aires nous a comblés ! 

Nous avons écumé l'une des villes les plus animées d'Amérique latine, qui fut le centre culturel du continent pendant un demi-siècle.  Logé comme des coqs en pâtes au Yate Club Argentino, nous partageâmes nos premières journées entre les différents quartiers de la ville, La Boca, San Telmo, La Recoleta, et les banlieues nautiques : San Isidro,Tigre à la recherche de… shipchandlers ! Car, oui, Ataram a bien besoin d'un grand entretien après sa promenade dans le sud.  Nous alternons donc visites et bricolages, farniente et achats de tuyaux (de douche, il est cassé !), de graisse (au teflon, sans teflon…), d'acide, de bouts, de vis, de poulies etc… 

Trois d'abord, puis quatre, Caroll nous ayant rejoint, nous ne serons plus que deux quand Pierre et Caroll partiront explorer le Nord-Est Argentin en bus, train, et auto.  Mais nous ne serons pas longtemps deux malheureux sur Ataram : Marie-Jeanne et Jean-Luc, nos camarades voyageurs terrestres achèvent leur tournée sud-américaine par l'Argentine et le Brésil, et magie de l'e-mail, nous les contactons juste à temps pour qu'ils puissent utiliser notre palace flottant comme base à BA.  Ils avaient d'autre ressources, dont nous profiterons : Franck et Gabi, amis de Marie-Jeanne chez Adidas, nous feront découvrir les vrais barbecues argentins, et l'amie Pato, la reine de la nuit, tentera de nous donner un aperçu des nuits de BA, malgré notre calendrier mal foutu : jamais là le week-end.   En plus on retrouve des copains voileux, dont Pierre et Geneviève, qui arrivent de Mar del Plata, et on s'en fait de nouveaux : Hugo sur Don Vito, Léo, solitaire suisse en route vers les canaux, etc… En fin de séjour, qui c'est qui arrivent, c'est Claude et Margot !  Le temps passe vite dans de telles conditions, et voilà déjà Pierre et Caroll revenus.  Il va être l'heure de se remettre en route vers le Nord, l'Uruguay d'abord, puis le Brésil.  Caroll rentrera à Buenos Aires en ferry, et Anne, la maman de Pierre qui arrive le lendemain, prendra le même chemin pour nous rattraper. 

On aura progressé en espagnol grâce à nos amis argentins.  Et nous avons découvert un beau peuple, fier de son pays, et surtout des habitants fiers de leur ville, entité différente du reste du pays, encore très imprégnée de l'esprit européen amenés par les nombreuses vagues d'immigration, et de très très jolies femmes, fières d'elles-mêmes.